Lifting des seins à Paris

Chirurgie de la femme à l'hôpital Henri Mondor

Lifting des seins à Paris

Chirurgie Plastique, Reconstructrice & Esthétique à Paris Est Créteil

La perte de volume des seins est fréquente avec l’âge suite aux grossesses, fluctuations du poids et à la ménopause.

Elle est le plus souvent accompagnée d’une ptôse aboutissant à l’extrême à des seins déshabités, avec distension de la peau et à des aréoles pointant vers le bas. Cette hypotrophie-ptôse est habituellement mal acceptée psychologiquement, car elle est vécue non seulement comme un marqueur de l’âge, mais aussi comme une atteinte à la féminité́, avec pour conséquence une perte de la confiance en soi et un mal-être, parfois sérieux, pouvant aller jusqu’à un véritable complexe.

Lorsqu’il existe encore suffisamment de glande, l’idéal est de réaliser une cure de ptôse isolée.

Le Lipofilling

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L’opération a pour objectif de replacer l’aréole et le mamelon en bonne position, de concentrer et d’ascensionner la glande et de retirer la peau en excès. Une cicatrice est hélas nécessaire. Si la ptôse est importante, la cicatrice a la forme d’un T inversé avec trois composantes : péri-aréolaire autour de l’aréole entre la peau brune et la peau blanche, verticale entre le pôle inférieur de l’aréole et le sillon sous mammaire, horizontale dissimulée dans le sillon sous-mammaire.

La longueur de la cicatrice horizontale est proportionnelle à l’importance de la ptôse. Si la ptôse mammaire est modérée, la cicatrice horizontale peut être réduite au minimum. Enfin, dans de rares cas on peut se contenter d’une cicatrice unique autour de l’aréole. Il est souvent souhaitable d’accepter des cicatrices un peu plus longues et néanmoins de bonne qualité, car elles permettront de mieux garantir un joli galbe.

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Pr Hersant chirurgie Plastique, Esthétique & Reconstructrice

Comme toute opération chirurgicale, elle comprend des risques qu’il ne faut ni surévaluer ni éluder. La plupart ne sont pas spécifiques : risques liés à l’anesthésie, infections, nécrose cutanée notamment favorisée par le tabagisme, cicatrices hypertrophiques et hématome. Les deux plus spécifiques sont la perte de sensibilité du mamelon et les asymétries. La sensibilité revient habituellement en 6 à 18 mois, mais peut persister. L’asymétrie nécessite une retouche chirurgicale, mais jamais avant un an.

Quand la ptôse est associée à̀ une insuffisance de volume de la glande, elle peut être corrigée par une prothèse ou une injection de graisse provenant de la patiente elle-même.

Les implants mammaires actuellement utilisés sont composés d’une enveloppe et d’un produit de remplissage.

L’enveloppe est toujours constituée d’un élastomère de silicone. Le produit de remplissage contenu au sein de l’enveloppe peut être du gel de silicone ou du sérum physiologique.

L’implant est dit pré-rempli lorsque le produit de remplissage a été incorporé en usine. Le chirurgien commande le volume adapté au cas. L’immense majorité des prothèses posées dans le monde sont pré-remplies avec du gel de silicone. D’important progrès techniques ont été réalisés.

Le gel de silicone est devenu très cohésif pour limiter la perspiration à travers l’enveloppe, source de coques. La résistance des enveloppes a augmenté, diminuant ainsi le risque de rupture. La paroi peut être lisse ou plus ou moins texturée, c’est-à-dire rugueuse.

Les prothèses macro-texturées :

Elles sont désormais interdites. Elles sont associées à un cancer rare, affectant les ganglions lymphatiques et les organes : le lymphome anaplasique à grandes cellules. La prothèse peut être ronde ou plus ou moins profilées pour un rendu peut être plus naturel.

Dans la perspective d’une intervention chirurgicale, le tabac est toujours déconseillé, mais encore plus lorsqu’il s’agit de placer un matériel prothétique. En fonction des cas, la prothèse peut être placée juste derrière la glande ou sous le muscle.

Selon le cas, un drain peut être placé pour évacuer le sang accumulé autour de la prothèse. Enfin, un pansement modelant est réalisé.

Il est classique de considérer que les implants mammaires ont une durée de vie moyenne de 10 ans. Leur remplacement devra être discuté à ce terme. En tous les cas, un contrôle clinique annuel est préconisé.

Les risques :

Ceux cités plus haut pour la cure de ptôse isolée avec en plus des risques spécifiques liés à la prothèse. L’infection sur prothèse ne peut être traitée par antibiotiques.

Elle conduit à l’ablation de la prothèse. Une nouvelle prothèse ne pourra être placée à nouveau qu’après quelques mois. Les ruptures de l’enveloppe de la prothèse imposent bien sûr leur remplacement.

Les malpositions ou déplacements secondaires vont faire poser l’indication d’une correction chirurgicale. La rotation de la prothèse peut affecter le résultat esthétique en cas d’implant profilé. L’épanchement péri-prothétique tardif va imposer des explorations pour éliminer la possibilité d’un cancer.

De plus en plus, la restauration du volume de la glande fait appel aux injections de graisse. Cette technique est plébiscitée par les patientes qui ne veulent pas de corps étrangers.

De plus, elle permet de traiter en même temps d’éventuelles surcharges graisseuses localisées : hanches, abdomen, culotte de cheval, genoux. Il s’agit d’une technique initialement mise au point en chirurgie reconstructrice. Un bilan mammo-échographique doit être fait par un radiologue spécialisé avant l’opération, puis à un an.

Les techniques modernes permettent d’obtenir des dépôts de graisse plus harmonieusement réparties, et donc plus naturels. La technique nécessite des sites donneurs suffisants.

Les patientes trop minces :

Ne peuvent bénéficier de cette technique. Le prélèvement de graisse est effectué de façon non traumatique à travers de petites incisions cachées dans des plis. On utilise des micro-canules qui permettent ainsi des greffes de microparticules de graisse selon de nombreux trajets indépendants à travers le tissu receveur pour un résultat homogène.

Comme il s’agit d’une greffe de cellules vivantes, le tissu évolue en fonction des fluctuations du poids de la patiente.

Le résultat peut être apprécié 3 à 6 mois après l’opération. Parfois, une deuxième séance de transfert de graisse est nécessaire. Les complications spécifiques de cette opération sont les cystostéatonécroses : il s’agit de zones plus fermes qui correspondent à des kystes huileux.

Ces zones finissent par s’assouplir avec le temps. Dans le cas contraire, des explorations complémentaires sont nécessaires.

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